Il y a quelques années déjà, le club avait fait le déplacement sur la course des gendarmes et des voleurs à Ambazac.
Début 2014, notre structure avait émis l’idée de faire une sortie club de nouveau sur un trail.
Comme « ed77 » avait participé deux ans auparavant au trail de 14km de Landes et Bruyères et en était revenu enchanté, nous avons donc décidé de nous y inscrire.
Vendredi soir nous sommes donc arrivés sur place pour retirer nos dossards. Le lot offert avec l’inscription est un maillot, ce qui est courant.
Ce qui l’est moins c’est que nous avons pu l’essayer afin qu’il s’ajuste au mieux à nos musculatures.
Un grand merci à ses dames charmantes qui nous ont choyés comme leur petit enfant.
Une fois tout le matériel récupéré, direction la pasta party. Les discussions vont bon train sur le type de repas que nous allons avoir.
Chacun y va de ses souvenirs et un élément commun revient le fameux plateau repas que l’on nous remplit d’une tambouille ordinaire.
Eh bien là on tombe sur le cul une nouvelle fois.
Après nous avoir distribuer nos différents tickets, entrée, plat, dessert, on nous dirige vers notre table.
La table est recouverte d’une nappe sur laquelle sont aligné des assiettes en porcelaine, des verres à pied, et des couverts en inox.
Avant de s’assoir il faut passer par la case apéritif.
Le menu était digne d’une carte de restaurant pour coureurs longues distances.
4 entrés varies autour des féculents ; 1 plat de pate copieux avec des coquilles saint jacques ; 1 plat de fromage avec sa salade et 1 crumble aux fruits rouges. Et un café pour les amateurs.
Tout ça accompagné de musique avec un disque jockey et des danseurs sur la piste en fin de soirée.
23h00 il est temps de rejoindre la chambre en prenant soin de déposé le minibus assez près de l’arrivée en prévisions du lendemain. 23h30 je retrouve mon lit mais hélas le sommeil ne viendra que vers 3h00.
Samedi jours de l’épreuve, debout 8h30 pour le petit dej, puis direction le marché pour certains, le retrait des dossards pour les derniers arrivants et le troisième groupe s’en va sur des plages un peu éloigné d’Erquy.
Vers 11h00 je suis sur le front de mer et une voix derrière moi me lance « encore en train de jouer avec ton portable ».
C’est Christian qui vient de me repérer en flagrant délit.
On discute un bon ¼ d’heure et il nous donne quelques infos complémentaires pour la course.
Chaque continu ses activités, lui photographe reporter pour JCEB et moi coureur d’un jour ensoleillé.
12h30, je me rapproche des autocars qui emmène les coureurs et les randonneurs à Plévenon, un petit village derrière le cap Fréhel.
Là aussi tout est réglé comme du papier à musique, rien à redire.
13h55 nous sommes répartis sur les deux lignes de départ cinq à Plévenon pour le 32km et 4 à Erquy pour le 14km.
14h00 les départs sont lancés en simultanés avec pas loin de 1000 coureurs sur chaque course.
Les 4 à 5 premiers kilomètres nous sommes tous les cinq surpris par les hordes qui nous doublent.
On arrive sur le premier ralentissement pour accéder au sentier côtier. Là un cadre sauvage et magnifique se déroule devant nos yeux.
Une guirlande de coureurs multicolores s’égraine tout le long du sentier au travers de la lande brune et des bruyères.
Les kilomètres défilent lentement mais surement. La FC est un peu haute mais j’arrive à réguler dans les bosses.
On passe le cap Fréhel et mes pieds sont déjà douloureux. Les chaussures sont un peu justes.
Arrivent les premières descentes vers les plages, avec la traversée de l’anse sur le sable avant de remonter par le sentier côtier pour admirer les points vues, mais attention aux roches qui dépassent.
Je suis positionné en deuxième sur les cinq. Au environ du 18ème kilomètre on m’annonce que je suis 464ème.
Mon camarade qui est devant on lui a annoncé 340ème. Vers le 20ème kilomètre il va entamer sa remonté et il terminera 166ème au scratch.
De mon coté je commence à reprendre des coureurs mais je sens que la machine est poussive.
Dans les côtes j’arrive encore à courir cela me surprend un peu mais dès que j’arrive à ma FC limite je préfère marcher.
Sur la fin les enchainements descente vers la plage, plage et remonté sur le sentier coté se succèdent assez rapidement.
Dans des endroits isolés et un peu dangereux, un bénévoles est présent pour notre sécurité. Merci à vous messieurs.
Le camarade Didier revient à ma hauteur, on discute un peu, me remercie pour sa préparation et file vers l’avant.
Pour un type qui porte des ressorts aux artères coronaires, il s’en sort pas mal. Il terminera 4’ devant moi.
On arrive sur la fin de la course plus que 3km et là c’est le casse pâte d’après Christian, alors méfiance.
En sortant du sentier pour reprendre la route, c’est le camarade Bernard qui me double.
En pleine forme et il accélère encore. Je double des coureurs mais je n’arrive pas à le suivre.
Dans la dernière descente à 12% mes pieds viennent taper dans le bout des chaussures et la douleur me fait ralentir.
Au milieu de la descente, après quelques marches, une voie me lance « T’as de la chance encore deux minutes et j’allais partir »
Christian c’est positionné à cet emplacement car là les visages en disent long sur le coté éprouvant de l’épreuve.
Je rejoins la dernière ligne droite sur le port en tapant dans les mains d’une ribambelle d’enfants et sous les encouragements du groupe de coureurs qui a participé au 14km.
Je termine en 385ème position en remontant 80 coureurs dans la deuxième moitié. Mon camarade « ed77 » finit 6 places derrière moi et il ne m’a même pas vue dans la dernière ligne droite.
Après le ravitaillement avec du carpaccio de coquille saint Jacques, nous nous retrouvons tous pour une photo de groupe où tout le monde donne ses impressions.
Quelques mots reviennent souvent :
Magnifique course sous un soleil éblouissant, super organisation de bout en bout, course à refaire,
Chapeau à tous les bénévoles et un grand merci pour leur engagement à la réussite de cette belle journée